Meurtre de Banaz Mahmod en Grande-Bretagne : de nouvelles révélations ajoutent à l'horreur de ce "crime d'honneur"
par Daily Mail


Le procès a établi que les deux frères avaient fait tuer Banaz parce qu'elle s'était libérée d'un mariage forcé alors qu'elle n'avait que 17 ans et parce qu'elle était tombée amoureuse d'un kurde iranien âgé de 28 ans, Rahmat Suleimani.
Le couple se voyait en secret et lorsque la famille l'a su, certains membres sont rentrés dans une grande fureur, parce que monsieur Suleimani n'était pas de la "famille immédiate" [Note du traducteur : on se marie souvent entre cousins au Kurdistan] ni un bon musulman. Terrifiée, Banaz avait écrit à la police en nommant les gens qu'elle pensait susceptibles de vouloir la tuer. Hama était sur la liste. Deux autres hommes qui étaient sur la liste ont pris la fuite en Irak.
Des transcriptions de l'enregistrement de la prison ont été lues pendant l'audience de pré-sentence. Hama avait plaidé coupable pour le meurtre de Banaz.
Le juge Brian Barker, le Common Serjeant de Londres, se tenait là pour évaluer le degré de l'implication de Hama. La sentence concernant les frères Mahmod et Hama aura lieu le 20 juillet.
Selon l'avocat général, Victor Temple, Hama, qui se tenait assis impassible dans le box des accusés, a pris une part majeure dans le viol et le meurtre de Banz en janvier 2006, d'autant plus qu'il avait aussi enterré le corps. Ses seuls remords, si l'on en croit les enregistrements, sont ceux d'avoir laissé des traces d'empreinte et d'ADN sur le corps de la victime. Il s'inquiétait aussi du fait qu'une gouttière de la maison tombait juste là où la victime avait été enterrée, l'eau menaçant de découvrir le tout.
Au cours d'une autre conversation enregistrée, Hama plaisante au sujet des cheveux de l'épaule de Banaz qui cessaient de sortir de la valise. Il déclare aussi qu'une patrouille de police passait au moment où il était en train d'aider au chargement du corps dans la valise. "Il y avait du monde dans la rue. Il y avait même des policiers. Des passants partout et on chargeait la voiture. Je voulais m'enfuir. Monsieur Ari chargeait la voiture et nous étions à côté de lui en train de l'aider. Tu sais ce que c'est, ça sortait. Son coude, ses cheveux, sortaient de la valise trop souvent."
L'avocat Malcom Swift a quant à lui estimé que Hama n'a été impliqué dans l'affaire qu'une fois que le corps a été mis dans la valise. Il a déclaré à la Cour qu'il n'y avait pas de preuve directe qu'Hamam ait été présent à l'heure du meurtre - il a certes pris part au plan, mais "avait réalisé l'erreur d'être impliqué directement dans le meurtre". La voiture d'Hama était hors de chez lui le matin du meurtre et son téléphone mobile n'a pu être localisé sur la scène du meurtre. M. Swif estime que Hama a eu toutes ces informations sur le meurtre par d'autres personnes, y compris d'Ari Mahmod.
Traduction Imam Grouik-Grouik
Daily Mail 19 juillet 2007
Voir aussi notre article et celui de Solidarité ouvrière sur cette affaire.
Le couple se voyait en secret et lorsque la famille l'a su, certains membres sont rentrés dans une grande fureur, parce que monsieur Suleimani n'était pas de la "famille immédiate" [Note du traducteur : on se marie souvent entre cousins au Kurdistan] ni un bon musulman. Terrifiée, Banaz avait écrit à la police en nommant les gens qu'elle pensait susceptibles de vouloir la tuer. Hama était sur la liste. Deux autres hommes qui étaient sur la liste ont pris la fuite en Irak.
Des transcriptions de l'enregistrement de la prison ont été lues pendant l'audience de pré-sentence. Hama avait plaidé coupable pour le meurtre de Banaz.
Le juge Brian Barker, le Common Serjeant de Londres, se tenait là pour évaluer le degré de l'implication de Hama. La sentence concernant les frères Mahmod et Hama aura lieu le 20 juillet.
Selon l'avocat général, Victor Temple, Hama, qui se tenait assis impassible dans le box des accusés, a pris une part majeure dans le viol et le meurtre de Banz en janvier 2006, d'autant plus qu'il avait aussi enterré le corps. Ses seuls remords, si l'on en croit les enregistrements, sont ceux d'avoir laissé des traces d'empreinte et d'ADN sur le corps de la victime. Il s'inquiétait aussi du fait qu'une gouttière de la maison tombait juste là où la victime avait été enterrée, l'eau menaçant de découvrir le tout.
Au cours d'une autre conversation enregistrée, Hama plaisante au sujet des cheveux de l'épaule de Banaz qui cessaient de sortir de la valise. Il déclare aussi qu'une patrouille de police passait au moment où il était en train d'aider au chargement du corps dans la valise. "Il y avait du monde dans la rue. Il y avait même des policiers. Des passants partout et on chargeait la voiture. Je voulais m'enfuir. Monsieur Ari chargeait la voiture et nous étions à côté de lui en train de l'aider. Tu sais ce que c'est, ça sortait. Son coude, ses cheveux, sortaient de la valise trop souvent."
L'avocat Malcom Swift a quant à lui estimé que Hama n'a été impliqué dans l'affaire qu'une fois que le corps a été mis dans la valise. Il a déclaré à la Cour qu'il n'y avait pas de preuve directe qu'Hamam ait été présent à l'heure du meurtre - il a certes pris part au plan, mais "avait réalisé l'erreur d'être impliqué directement dans le meurtre". La voiture d'Hama était hors de chez lui le matin du meurtre et son téléphone mobile n'a pu être localisé sur la scène du meurtre. M. Swif estime que Hama a eu toutes ces informations sur le meurtre par d'autres personnes, y compris d'Ari Mahmod.
Traduction Imam Grouik-Grouik
Daily Mail 19 juillet 2007
Voir aussi notre article et celui de Solidarité ouvrière sur cette affaire.